Face au bouleversement climatique, aux menaces écologiques et aux enjeux énergétiques, les promesses technoscientifiques sont toujours mises en avant. S’il ne fait pas de doute que la technologie et l’ingénierie ont un rôle à jouer, est-ce que mettre tous nos espoirs dans des technologies qui n’existent pas encore ne reviendrait pas à esquiver la responsabilité de notre société à réagir maintenant, tandis que s’accroît continuellement la dégradation de la Terre et du vivant ?
Rendez-vous à la salle San Subra le 20 mars 2019 à 17h30.
Agir maintenant avec nos moyens actuels est le bon sens même. Il est trop facile de se voiler la face et ne rien faire (ou pas grand chose) en brandissant le dessert bien sucré des rêves technologiques comme des ressources qu’on découvrira « forcément ».
Aux dernières nouvelles on annonce -50% de réduction du CO2 pour la partie aéronautique d’ici à 2050 avec, dans le même temps, une augmentation x4 du traffic. Au bilan, je compte x2 émissions de CO2 ! De qui se moque-t-on ?
Nous ne serons sauvés que par nos efforts à d’abord réduire nos appétits voraces.
Il est certain qu’on peut agir très facilement et très efficacement sans faire appel à des progrès technologiques sophistiqués. Il est en particulier très facile de végétaliser son alimentation avec un bénéfice considérable sur les animaux, le climat et l’environnement en général. Tout le monde peut le faire et ce, dès le prochain repas ou dès la prochaine fois que vous faites vos courses. Qu’attendons-nous ?
@Dominique Bouet: ce que tu oublies, c’est que l’aéronautique diminue ses émissions de CO2 depuis plusieurs années, et n’a pas commencé au moment d’annoncer la division par 2…. Donc elles sera divisée par plus que 2. Le tri des déchets sur les lieux de fabrication sont déjà monnaie courante, sur Toulouse, il y a des bus internes pour éviter que les salariés ne prennent leur véhicule pour aller d’un site à un autre et il y a des bus malheureusement pas toujours pratiques pour aller au travail puis revenir chez soi. La réduction des émissions avec l’avion en soi, a déjà commencé avec l’A380. Donc avant de vociférer, se demander à quels points sont les avancées, car un calcul simple comme vous faites n’est pas objectif. En gros, vous avez été simplet dans votre calcul.