Nous avons fait installer un chauffe-eau solaire, en 2002, pour notre famille de 4 à Cornebarrieu.
6 m2 de capteurs plans, orientés plein sud, sur un toit d’atelier accolé à la maison, juste au dessus du ballon de 300 litres, avec un appoint électrique. Fournisseur Giordano.
Le circuit fonctionne au glycol, que nous avons fait remplacer ce printemps 2008, par l’entreprise GP Thermique à Cornebarrieu.
En pratique, le soleil chauffe 70% de l’année tout seul, sans appoint. Lorsqu’il y a plusieurs jours sans soleil et pendant les mois de décembre et janvier, je programme l’appoint électrique, en heures creuses, pour atteindre environ 50 degrés. En période de ciel couvert, je vais regarder la température médiane, c’est tout : pas de système automatique. J’estime que le soleil couvre globalement 80% de l’énergie pour l’eau chaude. Mais mes enfants préciseraient peut-être que nous n’avons pas de baignoire… c’est vrai !
Le cout d’investissement était de 4200 euros, duquel il faut déduire l’aide ADEME + région, ainsi que le crédit d’impôt. J’ai en tête le chiffre de 2200 euros nets, mais je n’ai pas vérifié le détail. Et nous avions estimé un retour sur investissement sur 8 ans, environ.
Commentaires :
Circuit sans glycol : j’ai entendu parler récemment d’un système sans glycol, se vidangeant automatiquement aux températures extrêmes. Ça paraît intéressant, à creuser, car l’eau est un meilleur vecteur calo-porteur. Et que le glycol est difficilement recyclable, je pense.
Basse performance énergétique et bon rendement économique. J’avais choisi ce système simple, peu cher, sans rechercher à atteindre les meilleurs rendements l’hiver. Mais je souhaitais au départ une plus forte pente des capteurs.